JURI-CE

Attributions du CE – fiche pratique

Le CE dispose de 2 types d’attributions :

– les attributions économiques et professionnelles

– et les attributions sociales et culturelles.

 

I/ Les attributions économiques et professionnelles

1/ L’information et la consultation

Le rôle d’instance consultative du CE est primordial dans son activité. Cela induit une obligation générale de …

consultation par l’employeur dès lors que celui-ci souhaite prendre une décision importante concernant l’entreprise. Le principe de cette consultation préalable doit permettre l’expression et la prise en compte de l’intérêt des salariés.

Une information préalable est nécessaire afin de permettre une expression éclairée et pertinente. Celle-ci aura un caractère général ou spécifique selon la nature des consultations, et permettra au CE de délibérer de manière plus perspicace.

Le CE est informé et consulté sur les questions concernant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise, notamment sur les sujets suivants :

Le CE reçoit ainsi notamment :

Tous ces documents et rapports doivent désormais être intégrés à la Base de Données Economiques et Sociales (BDES). Mais les employeurs ont jusqu’au 31/2/2016 pour alimenter cette base.

La loi relative au dialogue social et à l’emploi, dite loi Rebsamen, du 17 août 2015 recodifie et parfois modifie les informations – consultations ponctuelles du comité d’entreprise. Ces modifications entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2016 (L. no 2015-994, 17 août 2015, JO 18 août, art. 18).

 

2/ Droit d’alerte économique

Lorsque le CE a connaissance de faits affectant de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise, il peut demander à l’employeur de lui fournir des explications.

Si la réponse confirme ses craintes, il en avertit le commissaire aux comptes.

 

3/ Saisine de l’inspection du travail

Lorsque le CE a connaissance de recours abusifs aux contrats à durée déterminée (CDD) et au travail temporaire, ou un accroissement important du nombre de CDD et de contrats de mission, il peut saisir l’inspecteur du travail.

 

 

II/ Les attributions en matière sociale et culturelle

Les activités sociales et culturelles sont le monopole du CE. En effet, l’employeur ne peut s’opposer à cette gestion sous peine de commettre un délit d’entrave.

La loi prévoit que le CE « assure ou contrôle la gestion de toutes les activités sociales et culturelles établies dans l’entreprise prioritairement au bénéfice des salariés ou de leurs familles » (art. L. 2323-83 c. trav.).

Il peut s’agir notamment :

L’employeur verse chaque année une contribution pour financer les ASC du CE.

Bon à savoir : pour organiser une activité sociale, 4 critères sont obligatoires :

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